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Vainqueur en 2008, 2011, 2012, 2013, 2015, 2016, 2019, 2020, 2021, 2023.
Meilleur classement ATP 1
Signe particulier : GOAT
Professionnel depuis 2003, Novak Djokovic s’est forgé, au fil d’une carrière longue de plus de 20 ans qui bat toujours son plein à bientôt 38 ans, le palmarès le plus prolifique de tous les temps, aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Certains, à commencer par Patrick Mouratoglou, le considèrent comme le meilleur joueur de l’histoire du tennis, le GOAT (Greatest of All-Time), comme on dit dans le jargon. Le Serbe a battu quasiment tous les records et notamment le plus prestigieux d’entre eux, celui du nombre de titres en Grand Chelem (24), qu’il co-détenait avec Margaret Court début 2024.
Les innombrables accomplissements du Serbe sont d’autant plus grands qu’il les a réalisés à une période incroyablement concurrentielle. Il a été le grand rival de Roger Federer et Rafael Nadal pendant la majeure partie de sa carrière, les trois hommes créant communément le label « Big Three », et se poussant mutuellement aux records les plus vertigineux. Djokovic a souvent indiqué qu’il devait son niveau d’exigence à ses concurrents, qui l’ont obligé à trouver des solutions pour rester au plus haut niveau.
Résident monégasque, Novak Djokovic vient s’entraîner au moins une fois par an à l’académie Mouratoglou depuis l’établissement de celle-ci dans les Alpes-Maritimes.
Novak Djokovic est un bon junior, sans être non plus dominateur sur un circuit où il arrive un peu sur le tard. En individuel, il remporte deux titres ITF, les deux en 2002, l’un à Pancevo (non loin de Belgrade) et l’autre à la Prince Cup, à Miami. Il ne joue que trois Grands Chelems et se signale en 2004 à l’Open d’Australie (déjà…) en atteignant les demi-finales, battu par le Français Josselin Ouanna.
Avant de devenir un phénomène de longévité, Novak Djokovic a été un phénomène de précocité dans le tennis masculin pro. Vainqueur de trois Challengers avant sa majorité, il se signale ensuite dès sa première saison à temps plein sur le circuit principal, en 2005, par quelques coups d’éclat et une faculté hors norme à élever son niveau dans les grands matches, face aux grands joueurs. Ainsi, à Roland-Garros, il passe un tour puis prend le premier set à Guillermo Coria, finaliste sortant, avant d’abandonner en raison de soucis physiques encore récurrents à ce stade de sa carrière.
C’est une fois ces problèmes réglés qu’il deviendra irrésistible, à partir de 2011. Mais le Serbe n’a néanmoins pas attendu aussi longtemps pour se hisser parmi les meilleurs joueurs du monde – notamment en décrochant son premier titre du Grand Chelem à l’Open d’Australie 2008 – et se poser comme le grand rival du duo Roger Federer/Rafael Nadal, qui écrase alors le tennis mondial. La suite, on la connaît… Sa victoire lors de la Coupe Davis 2010 avec la Serbie est un déclic.
Avec 99 titres à son palmarès, le tout premier décroché sur la terre battue d’Amersfoort en 2006 (à 19 ans), Novak Djokovic est le troisième joueur le plus titré sur le circuit ATP après Jimmy Connors (109) et Roger Federer (103). Il a le cap des 100 à portée de fusil, et un record de plus à sa portée.
En attendant, le Serbe détient le record de victoires en Grands Chelems (24) et en Masters 1 000 (40), les deux devant Rafael Nadal, ainsi que le record de victoires aux Finales ATP (7), celui-ci devant Fededer. Il a gagné 71 titres sur dur (extérieur ou intérieur), 20 sur terre battue et 8 sur gazon. Ses tournois les plus prolifiques sont l’Open d’Australie (10), Wimbledon et le Rolex Paris Masters (7).
Il a battu… 259 joueurs du top 10 dans sa carrière, se livrant notamment des duels épiques avec ses grands rivaux Roger Federer et Rafael Nadal, face auxquels il a eu le dernier mot dans les face à face (27-23 contre le Suisse et 31-29 contre l’Espagnol). Il est d’ailleurs le seul joueur à avoir battu Federer et Nadal dans chaque tournoi du Grand Chelem, et l’un des deux seuls joueurs (avec Juan Martin Del Potro) à avoir réussi à les battre dans un même Grand Chelem.
Sa finale de l’Open d’Australie 2012 remportée contre Nadal en 5h53 (la plus longue de l’histoire en Grand Chelem) et celle de Wimbledon 2019 contre Federer (la première et probablement dernière de l’histoire achevée par un super tie break à 12-12 au cinquième set) sont considérées comme deux des plus grands matches de tous les temps.
Il a également mené une rivalité exceptionnelle avec son « contemporain » Andy Murray (25-11 pour Djokovic), devenu son entraîneur pour la saison 2025, quelques mois après avoir mis un terme à sa propre carrière
C’est le dernier grand titre qui manquait à son légendaire palmarès jusqu’à 2024. Médaillé de bronze à Pékin en 2008, mais reparti bredouille des Jeux de Londres en 2012, Rio de Janeiro en 2016 et Tokyo en 2021, Novak Djokovic avait fait des Jeux Olympiques de Paris 2024 le grand objectif de sa saison.
Pari(s) réussi, avec au passage une victoire au 2e tour sur Rafael Nadal (le dernier duel entre les deux légendes) avant une finale de haute volée remportée contre Carlos Alcaraz, devenu son plus grand rival après la retraite de Federer et le déclin de Rafa.
Novak Djokovic est ainsi devenu le deuxième joueur de l’histoire à avoir gagné tous les Grands Chelem plus la médaille d’or olympique, après Andre Agassi.
Son palmarès pour la Serbie s’accompagne d’un succès en Coupe Davis face à la France, en 2010, après une mémorable finale remportée à Belgrade ; et également d’un succès lors de la première édition de l’ATP Cup, en 2020.
Quand Pete Sampras, son idole d’enfance, a établi un nouveau record masculin de titres en Grand Chelem au début des années 2000 (14), beaucoup pensaient qu’il tiendrait très longtemps. Et puis, en l’espace de quelques années, Roger Federer (20), puis Rafael Nadal (22) et enfin Novak Djokovic (24) l’ont tour à tour battu, le Serbe plaçant la barre à une hauteur que l’on pensait inaccessible.
Après avoir bouclé en 2016 le « Grand Chelem en carrière » en remportant à Roland-Garros le seul qui lui manquait, il est devenu le seul joueur à avoir remporté chaque titre majeur au moins trois fois.
Si l’Open d’Australie a été le théâtre du premier Grand Chelem de Djokovic, et le plus prolifique pour lui, c’est celui de Wimbledon qui le faisait le plus rêver puisque c’est en regardant Pete Sampras gagner à Londres, en 1992, qu’il avait eu l’envie de commencer le tennis. Ironie de l’histoire, c’est en gagnant à son tour son premier Wimbledon, en 2011, que le Serbe est devenu pour la première fois n°1 mondial.
Novak Djokovic est proche de Patrick Mouratoglou, qui n’a jamais caché son admiration à son égard et qui a d’ailleurs confié, dans une interview, qu’il est le joueur du Big Three qu’il aurait le plus aimé entraîner. Le patron de l’académie a toujours prédit que le champion serbe finirait par devenir le plus grand, ce qui s’est finalement produit.
“Je n’ai jamais vu dans l’histoire du tennis quelqu’un qui soit au sommet de son art à 36 ans, autant qu’il l’était à 26 ou 28 ans.” a-t-il confié fin 2023 à Tennis Majors. “C’est toute une carrière au sommet. Il a connu une ou deux années difficiles, mais il a été au sommet de son art pendant la majeure partie de sa carrière, même s’il a joué à la même époque que Roger et Rafa, ce qui en dit encore plus long sur l’incroyable joueur qu’il est. Je pense que le fameux débat sur la question de savoir qui est le meilleur joueur du monde est complètement clos après cette année incroyable, trois autres tournois du Grand Chelem, plus une finale. Il détient le record presque partout – nombre de Masters 1000, nombre de semaines à la première place, nombre de tournois du Grand Chelem – et il joue toujours, il est toujours au sommet.”
En retour, Novak Djokovic voue un grand respect à Patrick Mouratoglou et, en tant que résident monégasque, est un fidèle de l’académie où il vient s’entraîner au moins une fois par an depuis son établissement dans les Alpes-Maritimes. Il était présent lors de la cérémonie inaugurale de l’académie, en 2016, avec notamment Serena Williams.
Si son tennis est moins « marqué » que celui de Roger Federer, placé sous le signe de la grâce, et que celui de Rafael Nadal, avec sa technique bien à lui, Novak Djokovic a réussi à trouver le parfait compromis entre les deux en termes d’équilibre attaque/défense. Il présente tous les atours du joueur « parfait », que ce soit en termes physique (endurance, vitesse, souplesse, relâchement) ou technique, avec une gestuelle extrêmement fluide qui a sans doute contribué à lui épargner de graves blessures. Quant à sa force mentale, elle est hors normes : avec Rafael Nadal, mais dans un autre style, il est considéré comme le plus grand compétiteur de tous les temps.
La force de Novak Djokovic est protéiforme. Du fond de court, il n’a aucune faille, avec un coup droit percutant, un revers quasi-parfait et un service qu’il a bien amélioré au fil des ans pour en faire une arme majeure. Le tout à la botte d’une dimension tactique exceptionnelle, fruit du dévouement qu’il a toujours mis à son métier et de sa grande intelligence de jeu. Son retour est considéré comme le meilleur de tous les temps et son service est extraordinairement sous-estimé. Seul petit point « moins fort » : un smash parfois fébrile, du moins en comparaison du reste de son jeu.
Premier grand champion de l’histoire de la Serbie autonome, Novak Djokovic a débuté le tennis à une période dramatique pour son pays, frappé par la guerre civile dans les Balkans puis par les bombardements de l’OTAN en 1999. Mais de l’horreur est née une incroyable génération de champions et de championnes, parmi lesquels il faut également rajouter Ana Ivanovic et Jelena Jankovic, qui ont toutes deux été n°1 mondiale dans le tennis féminin.
Pendant les bombardements, les Djokovic se sont réfugiés à Kopaonik, une station de ski du Sud de la Serbie, où Novak a débuté le tennis et fait la connaissance de Jelena Gencic. Cette dernière, coach réputée de l’ex-Yougoslavie, est devenue son mentor et a joué un rôle fondateur dans le développement de sa force mentale.
A partir du moment où il a tapé ses premières balles à 4 ans, sous les yeux d’un caméscope dont les images font toujours fureur sur les réseaux sociaux, Novak Djokovic a su qu’il en ferait son métier. Sa vie personnelle a également été empreinte la même stabilité : il s’est mis en couple très jeune avec Jelena Ristic, qu’il a épousée en juillet 2014, quelques jours après un titre à Wimbledon et trois mois avant la naissance de leur premier enfant, Stefan. Une fille, Tara, a rejoint la famille Djokovic en septembre 2017. Sans que rien n’altère la fureur de vaincre de Novak.
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