Alexeï Popyrin

Alexei Popyrin est l’un des fleurons de l’académie Mouratoglou, sous le giron de laquelle sa carrière a « explosé » au niveau international, en 2017, avec un jeu extrêmement moderne, basé sur un gros service, un coup droit perforant et un déplacement véloce pour sa grande taille. Vainqueur (notamment) de Roland-Garros juniors cette année-là, il a ensuite très vite trouvé sa place chez les pros en atteignant le top 100 en 2019, avant de décrocher trois titres sur le circuit principal ATP, dont le Masters 1000 de Montréal en 2024, le plus beau de sa carrière.

Carrière junior : cinq titres ITF dont Roland-Garros


Arrivé à l’académie Mouratoglou en 2017, Alexei Popyrin a vu cette année-là sa carrière « exploser » chez les juniors avec un titre à Roland-Garros en battant les Espagnols Alejandro Davidovich Fokina en demi-finales et Nicola Kuhn en finale. Il est ainsi devenu le cinquième joueur australien de l’histoire à gagner le « French » juniors après, excusez du peu, Ken Rosewall, Roy Emerson, John Newcombe et Phil Dent, qui était le dernier à l’avoir fait en 1968.

En tout, Alexei a remporté cinq titres internationaux sur le circuit ITF U18 (également Bochum en 2015, Santa Croce en 2016, Casablanca et Milan 2017). Il a arrêté sa carrière junior sur son sacre parisien et une série de 17 victoires consécutives, alors qu’il était n°2 mondial.
 

Carrière ATP : une trajectoire fulgurante  

Sa transition vers le circuit professionnel a été aussi rapide que fructueuse. Après avoir remporté son premier Future en 2017 à Mragawo (Pologne), à 17 ans, et son premier Challenger en 2018 à Jinan (Chine), il a percé le mur du top 100 en 2019, quelques mois après s’être révélé au grand public en atteignant cette année-là le 3e tour de l’Open d’Australie, battu en cinq sets acharnés par le futur demi-finaliste, Lucas Pouille.

Depuis, il a décroché trois titres sur le circuit principal ATP dont le Masters 1000 de Toronto 2024, année où il a aussi atteint les huitièmes de finale à l’US Open et la 23e place mondiale. Quelques semaines plus tard, il éliminait Novak Djokovic au 3e tour de l’US Open.

C’est à Singapour, en février 2021 (sur dur), que Popyrin a décroché le premier titre de sa carrière sur le circuit principal en battant notamment Marin Cilic en demies et Alexander Bublik en finale. Il avait 21 ans.

L’Australien a ensuite remporté le tournoi d’Umag en 2023 (sur terre battue), aux dépens de Stan Wawrinka, avant de décrocher son plus gros titre lors du Masters 1000 de Montréal, en août 2024.  Pour sa première présence dans le tableau final du tournoi canadien, il a éliminé cinq joueurs du top 20, dont trois du top 10 : Grigor Dimitrov, Hubert Hurkacz et Andrey Rublev en finale ! Il est ainsi devenu le quatrième joueur australien à gagner un Masters 1000 après Pat Rafter, Mark Philipoussis et Lleyton Hewitt. Et le quatrième joueur le plus « mal classé » (62e) à triompher en Masters 1000.

En progression exponentielle en 2024, Popyrin ne s’est pas arrêté là puisque, dans la foulée de son sacre à Montréal, il a atteint pour la première fois, à l’US Open, les huitièmes de finale d’un tournoi du Grand Chelem.  Au total, l’Australien compte 11 victoires sur des joueurs du top 10 dont six pour cette seule saison 2024, à la fin de laquelle il a également battu Daniil Medvedev au Rolex Paris Masters.
 

Alexei Popyrin est un globe-trotter : né à Sydney de parents russes, il a déménagé à l’âge de 7 ans à Dubai, où il est resté deux ans et a même été ramasseur de balles du tournoi ATP 500. Avec sa famille, il a ensuite déménagé en Espagne, à Alicante, où « Pop » – dont le petit frère Anthony joue en Université américaine – était le voisin de son compatriote Alex de Minaur, et où il a développé un goût pour la terre battue pas si fréquent pour un joueur australien. C’est ensuite qu’il a intégré l’académie Mouratoglou, où il continue de revenir très fréquemment s’entraîner.  Hors court, Alexei est un grand fan de sport, notamment de basketball (il supporte les Trail Blazers de Portland), de football (Everton) et de golf, ainsi qu’un grand admirateur d’Usain Bolt.